Pourquoi ai-je choisi de travailler la terre ?
Avant tout pour le plaisir :
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plaisir du contact avec la matière
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plaisir du travail en volume (surtout les formes rondes)
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plaisir d'associer différents matériaux avec la terre : la pouzzolane (roche volcanique), le basalte, le bois, l'osier, etc
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plaisir d'opposer différentes surfaces : le lisse et le rugueux, le repos et le mouvement, l'horizontale et la verticale, le croisement de lignes, la spirale, etc
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plaisir de travailler avec les 4 éléments : la terre , le feu, l'air et l'eau
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plaisir de jouer avec les couleurs en utilisant des oxydes
Je m'inspire de la nature et notamment des coulées basaltiques de Jaujac.
En effet, la pouzzolane et la terre cuite ont des points communs : la roche et le feu.
Je travaille mes pièces de façon instinctive, parfois même obsessionnelle.
J'adore la technique du raku car il y a la magie du feu. Il y a toujours une part de hasard, on ne maîtrise pas tout : c'est ce qui fait sa force.
Il faut accepter que certaines pièces se brisent lors de la dernière cuisson ou de l'enfumage et ce n'est pas toujours évident.
J'aime la durée du travail : c'est très long pour obtenir une pièce aboutie. Ça demande de la patience.
La terre a un rythme qu'il faut écouter. Si on veut le dépasser, la pièce s'effondre, surtout pour les formes rondes ou évasées.
Pour terminer, voici une phrase de Baudelaire que je trouve très belle :
« J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or .» Pourquoi ai-je choisi de travailler la terre ? Avant tout pour le plaisir : plaisir du contact avec la matière plaisir du travail en volume (surtout les formes rondes) plaisir d'associer différents matériaux avec la terre : la pouzzolane (roche volcanique), le basalte, le bois, l'osier, etc plaisir d'opposer différentes surfaces : le lisse et le rugueux, le repos et le mouvement, l'horizontale et la verticale, le croisement de lignes, la spirale, etc plaisir de travailler avec les 4 éléments : la terre , le feu, l'air et l'eau plaisir de jouer avec les couleurs en utilisant des oxydes Je m'inspire de la nature et notamment des coulées basaltiques de Jaujac. En effet, la pouzzolane et la terre cuite ont des points communs : la roche et le feu. Je travaille mes pièces de façon instinctive, parfois même obsessionnelle. J'adore la technique du raku car il y a la magie du feu. Il y a toujours une part de hasard, on ne maîtrise pas tout : c'est ce qui fait sa force. Il faut accepter que certaines pièces se brisent lors de la dernière cuisson ou de l'enfumage et ce n'est pas toujours évident. J'aime la durée du travail : c'est très long pour obtenir une pièce aboutie. Ça demande de la patience. La terre a un rythme qu'il faut écouter. Si on veut le dépasser, la pièce s'effondre, surtout pour les formes rondes ou évasées. Pour terminer, voici une phrase de Baudelaire que je trouve très belle : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or .»
Tout a commencé il y a moins de 20 ans...
Une envie folle d'établir un lien avec la terre, de prendre contact avec elle.
Envie de la toucher, de créer quelque chose avec elle, de m'exprimer à travers elle.
C'est ainsi que par le biais de stages, j'ai approfondi ma pratique.
Daniel Viltard BOUTROU (céramiste dans le Loiret) et Dominique LEGROS (céramiste réputé à côté de La Borne dans le Cher) m'ont beaucoup appris.Dominique
C'est au travers de la technique du raku que je me suis sentie autant dans la création que dans la magie du faire.
Concentration, rigueur et persévérance sont au rendez-vous.Daniel Viltar
Récemment installée à Jaujac en Ardèche, je peux vivre pleinement ma passion pour la CERAMIQUE.